La manufacture Chopard a deux identités et deux lieux de prédilection. Les identités, ce sont la joaillerie et l’horlogerie, la première présidée par Caroline Scheufele, la seconde par son frère Karl-Friedrich. Les lieux, ce sont Genève et Fleurier. En ce dernier, niché au creux du canton de Neuchâtel, la maison a fait entièrement refaire une manufacture intégrée où design, conception, fabrication et assemblage des garde-temps sont réalisés avec tout le soin exigé par le Swiss Made.
DES DIAMANTS ÉTERNELS...
ET HEUREUX !
Cet héritage horloger est régulièrement réinventé par Chopard. Sans rien perdre de son élégance, la maison y introduit ses propres codes, marqueurs de son univers. L’un des plus évidents : ces diamants qui flottent librement en ses bijoux et montres, les fameux « Happy Diamonds ».
Leur histoire est désormais connue. Lors d’une promenade en Forêt-Noire dans les années 1970, Ronald Kurowski, dessinateur de la maison Chopard, fut émerveillé par la vue d’une cascade et les milliers de gouttelettes d’eau qui s’en échappaient, réfléchissant la lumière du jour et scintillant de toutes les nuances de l’arc-en-ciel. Cette vision lui donna une idée : pour que les diamants brillent de tous leurs feux, il faut les libérer de leurs griffes et les laisser circuler. « C’est en liberté que les diamants sont les plus heureux », dira Karin Scheufele, mère de Caroline et Karl- Friedrich, actuels co-présidents. C’est ainsi que le concept Happy Diamonds est né et, avec lui, le premier détail marquant du design Chopard : des diamants sertis... et d’autres libres. On les trouve aujourd’hui aussi bien dans les montres que les bijoux de la maison, avec par exemple les dernières Happy Ocean ou le pendentif Happy Diamonds Icons.
ENTRE ASPHALTE ET BELLES CYLINDRÉES
La course auto, c’est la passion de Karl-Friedrich Scheufele. L’homme court lui-même un grand nombre de rallyes, notamment la Mille Miglia, l’un des plus prestigieux rallyes d’automobiles anciennes dont Chopard est partenaire depuis plus de 20 ans. Pour traduire cette passion en horlogerie, de nombreux détails se sont invités au sein de garde-temps pour gentlemen drivers. Le plus évident est le bracelet en caoutchouc qui reprend exactement la sculpture de pneus de course d’époque. Ce n’est pas tout : sur la nouvelle Mille Miglia GTS Chrono Race Edition 2017, le cadran en finition bouchonnée évoque le tableau de bord des voitures de course Mille Miglia. Les poussoirs s’inspirent des pistons du moteur, les surfaces anti-dérapantes rappellent la pédale de frein. Sur la Mille Miglia Chronograph, on note l’aiguille à pointe rouge qui rappelle les chronographes racing de l’époque, bien avant l’arrivée des compteurs digitaux. On remarquera également le rehaut gravé de la mention « tachymètre », la même que sur les compteurs de bord d’époque. Sur la version à cadran noir, Chopard y a imprimé un motif circulaire qui évoque cette fois les disques de freins.
ABYSSALE MÉCANIQUE
Les collections Happy Ocean regorgent quant à elles d’allusions marines. Leur lunette rotative unidirectionnelle bleue et framboise s’inspire de bleu marin et des couleurs vives des coraux. On note également qu’elle est crénelée : ce design est conçu pour en faciliter l’utilisation sous l’eau, la pièce étant une authentique plongeuse étanche à 300 mètres. C’est aussi la raison pour laquelle Chopard a décidé de l’habiller d’un bracelet caoutchouc et non cuir, afin de résister au sel de mer. Autre détail invisible de jour : les index et l’aiguille des heures émettent une lueur bleue, tandis que toutes les autres indications nécessaires pour la plongée apparaissent en vert. Enfin, les cinq diamants mobiles se déplacent comme de petits poissons scintillants dans ce bel aquarium, ou comme autant de bulles s’échappant d’une plongée sous-marine, selon l'inspiration de chacun...
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