Pour séduire, une montre doit être ronde, classique, intemporelle et considérée avec le plus grand soin tout au long de sa vie. Cartier, sculpteur de formes, a préféré une œuvre horlogère aux mille volutes, indéfinissable, unisexe, loin des modes, dessinée comme si elle avait subi un accident presque fatal.
Son nom ? Crash. C’était son patronyme à sa création en 1967. Aujourd’hui, la pièce est entrée dans les mœurs et fait les joies de collectionneurs avertis. On y verra sans complexe un lointain rappel de « La persistance de la mémoire », peinte par Dali en 1931, une toile plus communément appelée « Les montres molles ».
Dans les deux cas, on retrouve cette inspiration Art Déco, disruptive et décomplexée qui a fait de Cartier une manufacture passée maître dans l’art des créations non rondes, telles les Tank, Drive et autres Tortue. La légende veut que la Maison Cartier avait reçu une pièce véritablement accidentée et qui aurait donné l’idée de la Crash. Hommage à son illustre aînée, la montre Crash de Cartier est aujourd’hui animée par un mouvement mécanique à remontage manuel, au sein d’une boîte en or jaune avec cadran argenté, bracelet en cuir d'alligator noir brillant sur boucle déployante – une édition limitée à 50 pièces et numéroté.
RÉINTERPRÉATATION CONTEMPORAINE DE LA CÉLÈBRE CRASH DE CARTIER - BOÎTE OR À GAUCHE, BOÎTE SERTIE DE LA PANTHÈRE DE CARTIER SUR CADRAN NACRE À DROITE.
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