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DIAMOND une histoire de famille

RICHARD DOUX, HÉRITIER D’UNE LIGNÉE DE JOAILLIER, POURSUIT LA TRADITION FAMILIALE INITIÉE PAR SON PÈRE DANS LES ANNÉES 1960 ET ENTRETIENT LE SAVOIR-FAIRE QU’IL LUI A TRANSMIS.

Créateur, joaillier, passionné, sportif et doué pour les challenges, Henri Doux a su faire partager son énergie à ses enfants, Diane et Richard, qui ont, l’un comme l’autre, repris le flambeau de la création et de la gemmologie. Richard Doux, diplômé de l’école de Bijouterie de Lyon, a tout d’abord créé son atelier de fabrication dans les années 1980, puis, fidèle à la tradition familiale, a ouvert ses propres points de vente à Avignon, Courchevel et Saint-Tropez.

 

Aujourd’hui la famille Doux compte 10 magasins, et Doux joaillier dispose d’ateliers de joaillerie et d’horlogerie orchestrés par le savoir-faire d’experts. Ses horlogers garantissent l’entretien et la réparation des montres, tandis que ses joailliers perpétuent une conception traditionnelle et unique du métier qui permet aux clients de suivre l'évolution de leurs commandes de la conception à la réalisation. Très impliqué dans l’affaire familiale, Richard Doux engage chaque jour son nom et sa réputation. Fort d’une expertise qui s’appuie sur des années d’expérience et une compétence reconnue, il exerce son métier avec passion tout en perpétuant la tradition, l’excellence de la création et la beauté des pierres. Fin spécialiste, il accompagne sa clientèle à la découverte des diamants et l’aide à comprendre, à apprécier la valeur et les caractéristiques de cette pierre d’exception.

 

UNE GEMME UNIQUE

Immortel, le diamant reste la pierre emblématique entre toutes, l’Impériale, la plus brillante, la plus dure, la plus spectaculaire, celle qui traverse les siècles, se transmet de génération en génération, voyage d’un continent à l’autre, attise les passions et symbolise l’amour, la passion, mais aussi la fidélité. Cette pierre exceptionnelle dotée d’un pouvoir extraordinaire, fascine et embellit ceux qui la portent.

 

 

Symbole absolu de la beauté et de la perfection, le diamant possède plusieurs critères de sélection entre la pureté et la blancheur, mais il est avant tout doté d’une personnalité qui le rend unique et attractif et possède des qualités incroyables. Sa dureté le classe au-dessus de tous les matériaux connus. Peu compressible, il est chimiquement inerte et résiste à la corrosion. Il permet la plus forte vitesse de propagation du son dans un matériau à 18 000 m/s. C’est également un bon transmetteur dans les domaines des rayons X et des hyperfréquences.

 

LE DIAMANT N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ CONSIDÉRÉ COMME LA PREMIÈRE DES PIERRES PRÉCIEUSES.​

 

ADAMAS

Le diamant n’a pas toujours été considéré comme la première des pierres précieuses. Autrefois son aspect brut ne suscitait pas autant d’engouement, et il a longtemps été délaissé au profit des pierres de couleur, notamment des rubis qui ornaient les couronnes des rois. Il apparaît au 1er siècle dans la littérature, sous la plume de Pline l’Ancien, qui, étonné par ses propriétés extraordinaires comme sa résistance aux coups du marteau et à l’action du feu, le baptise adamas, « l’indomptable » en grec. Utilisé brut ou juste clivé faute de connaissance, il était monté non taillé, sous sa forme initiale d’octaèdre. Depuis, les tailleurs de pierre, tels des magiciens, ont appris à extraire la lumière du diamant, et à en faire jaillir tous les feux. Aujourd’hui, la fascination qu’il exerce est totale, et les joailliers lui gardent toujours une place d’exception au cœur de leur collection.


Le blanc, s’il est le plus fréquent, n’est pas la seule couleur du diamant qui peut prendre toutes les teintes de l’arc-en-ciel, du rouge, le plus rare, au bleu et au rose, sans oublier le jaune, le plus éblouissant. Le noir, chargé d’inclusion n’est pas considéré comme une pierre précieuse par les puristes, mais sous l’effet de certains, il est doté d’un attrait particulier et enjolive de très belles collections de bijoux.

 

 

UNE CLASSIFICATION ORGANISÉE

 

Les 4 C — Clarity, Cut, Carat, Colour

Régis par des normes internationales, ces critères déterminent la qualité et la valeur d’un diamant. Ils correspondent à sa couleur (Colour), sa taille (Cut), sa pureté (Clarity) et son poids en carats (Carat).

La couleur

Les variations de couleur du diamant s’étalent de D à M, d’incolore à légèrement teinté. Au-delà de la lettre M, les diamants « teintés » voire jaunes ne peuvent plus être qualifiés de « blancs ». Avec les pierres inclassables que sont les diamants de couleur, certains laboratoires dont le HRD considèrent que les 4 C, les critères de sélections classiques du diamant, ne suffisent pas, et ont inventé un 5e C pour Caractère car « Les pierres doivent faire battre le cœur ».

La pureté

La pureté, qui varie de IF à P3, se mesure au nombre d’inclusions dans la pierre, sachant que la pureté absolue n’existe pas. Leur nombre, leur localisation, leur taille et leur type influent sur la qualité de la pierre.

La taille

Les différentes formes de taille des pierres précieuses, brillant, baguette, princesse, émeraude, marquise, poire, cœur..., ont été établies pour donner le plus d’éclat possible à la gemme, et permettre aux rayons de lumière de ressortir par son dessus ou sa table.

Le poids

Le poids d’un diamant, quant à lui, s’exprime en carat : 1 carat équivaut à 0,20 gramme. Le diamant est si rare qu’il faut brasser une tonne de terre pour en obtenir un carat. Les quatre caractéristiques d’un diamant permettent d’établir sa carte d’identité, mais n’informent pas sur son caractère ou l’émotion qu’il suscite, qui restent subjectifs.

 

 

LE PROCESSUS DE KIMBERLEY

En vigueur depuis 2003 et adopté par plus de 75 pays, le processus de Kimberley garantit la traçabilité des diamants et leur caractère éthique. Cette  initiative, lancée par les gouvernements, l'industrie et la société civile, vise à enrayer le commerce de diamants bruts provenant de « zones de conflit », suivant la définition donnée par les Nations Unies.

Le processus de certification de Kimberley (Kimberley Process Certification Scheme, KPSC) donne l'assurance, validée par un certificat, qu'aucun diamant brut passant une frontière internationale entre deux pays signataires ne soit un diamant en provenance d'une zone de guerre, ou ne soit impliqué dans des conflits armés.

 

DES TRÉSORS ENCORE INEXPLORÉS

Les différentes mines réparties dans le monde entier continuent à faire vivre le mythe du diamant et à provoquer une fièvre incontrôlable. L’évocation du diamant reste étroitement liée à la fameuse compagnie De Beers et à l’Afrique du Sud, qui a produit quelques-uns des diamants les plus célèbres sertis sur les couronnes royales. Mais aujourd’hui, le Botswana, la Russie et le Canada ont rejoint et souvent dépassé la production des pays historiques tandis que le marché des diamants de couleur naturelle se développe de manière accrue avec des gisements  « spécialisés » comme la mine d’Argyle en Australie pour les diamants roses. Pour certains éminents gemmologues, la richesse du continent africain, entre la Guinée Conakry, le Sierra Leone et la Tanzanie, réserve encore de belles surprises. Pour preuve, un diamant blanc de 813 carats de catégorie D flawless a été découvert au Botswana et acquis par un grand joaillier.

 

Mais d’autres trésors attendent encore d’être exhumés sous le sol gelé de la Sibérie Orientale. En septembre 2012, la Russie rendait publique l’existence d’un gisement de diamants sans équivalent, tenu secret durant 40 ans, et dont les capacités seraient 110 fois supérieures aux réserves mondiales actuelles. Quant aux mines indonésiennes de Bornéo, elles produisent des diamants de couleur cognac ou champagne très séduisants, et dont les teintes chaudes sont particulièrement appréciées.

 

Où se tiendra la prochaine ruée vers le diamant ? Sur les terres ou sous les océans ? Peut- être se déroulera-t-elle sur la planète 55 Cancri, constituée en grande partie par du diamant. En orbite autour d’une étoile semblable au Soleil, 55 Cancri est située à 40 années-lumière de la Terre, et visible à l’œil nu dans la constellation du Cancer. « Sa surface est probablement couverte de graphite et de diamant plutôt que d’eau et de granit », selon les astronomes américains et français qui l’ont découverte. Un message qui résonne comme une promesse...

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