Unique dans sa façon libre et extravagante d’aborder la joaillerie, Lydia Courteille est une créatrice à part dans le monde du bijou. Elle bouscule à loisir les codes et les traditions pour donner sa version du sujet, comme une invitation au voyage inédite. Narratrice de génie, elle aime provoquer et envoûter. L’audace de ses compositions, portée par une imagination débordante et une vitalité contagieuse, séduit et ensorcelle. Elle mélange les thèmes, passe des lapins roses aux vanités, associe les tonalités et les gemmes, sans contrainte, pour créer des pièces souvent uniques.
Ses collections aux noms évocateurs ouvrent les portes du fantastique et de l’émotion. « L’Impératrice Rouge » s’inspire des fastes du règne de Catherine II de Russie et de la personnalité ardente d’une femme puissante et excentrique qui a marqué l’histoire. Le rouge alizarine, qui rime avec tzarine, peint de rouge cette période troublée. Tourmalines, rubel-lites, spinelles et rubis sertis sur de l’or blanc rhodié rouge se répondent dans une amboyante collection de bijoux baroques imaginée pour une femme du 21ème siècle. « Abysse » ressuscite les profondeurs des océans peuplées de créatures mythologiques, d’animaux fantastiques ornés d’opales, de saphirs mauves et bleus. « Hommage au Surréalisme » réinterprète les thèmes originaux du mouvement artistique européen de la première partie de 20ème siècle. Constituée de pièces uniques poétiques et luxueuses, cette collection fantasque côtoie l’art entre rêve et réalité avec ses «hommes-arbres», sa bague armure homard-précieux, une broche «araignée géante» ou encore des bracelets « charade» d’inspiration égyptienne. « Amazonia », quant à elle, souffle une bouffée de chlorophylle et d’oxygène sur la planète. Déclinée dans un camaïeu de verts, entre les tourmalines, les péridots, les tsavorites, les grenats et les turquoises vertes, elle plonge au cœur de la forêt vierge, dans une végétation luxuriante.
La pierre de prédilection de Lydia Courteille reste sans conteste l’opale dont le feu mystérieux nourrit les fantasmes et l’imaginaire collectif. Sulfureuse, amboyante ou vénéneuse, l’opale resplendit d’une lumière subtile en laissant glisser ses reflets insaisissables sur sa surface iridescente. Longtemps décriée et crainte, l’opale est débarrassée aujourd’hui du poids du mauvais sort qu’elle portait, et est particulièrement appréciées des créateurs. Ses secrets venus du fond des temps se marient parfaitement avec l’univers onirique et turbulent qu’affectionne la créatrice. Le monde de Lydia Courteille ouvre la porte d’un monde fabuleux où les gemmes rares et précieuses dévoilent leurs secrets.
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PORTRAIT
Scientifique, collectionneuse, gemmologue, grande voyageuse, Lydia Courteille est une exploratrice née, qui visite tous les univers avec une insatiable curiosité. Née à Paris, Lydia Courteille, experte en bijoux anciens a fondé sa marque en 1987. Elle s’est d’abord consacrée aux pièces anciennes, puis au bout de quelques années et 7 000 pièces vendues, elle s’est tournée vers la création poussée par son imagination fertile. Elle a déjà lancé une trentaine de collections.
L’archéologie, la faune, la flore lui inspire des lignes étonnantes et variées, tandis que la peinture, la littérature, l’architecture ou les cultures du monde entier nourrissent sa fibre créative. Elle s’imprègne d’une légende, d’une rencontre, d’une expédition, d’un souvenir, qu’elle réinvente pour mieux les interpréter en pièces de joaillerie.
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