SEAMASTER 300 : L’ICÔNE ORIGINELLE
S’il ne devait en y avoir qu’une, ce serait elle. Dessinée en 1957, la Seamaster 300 fait toujours office de référence dans de nombreux domaines : design, technique, performance. Son esthétique s’est avérée si parfaite depuis sa conception qu’elle n’a pratiquement pas été changée depuis près de 60 ans.
Aux côtés de ce design intemporel, la pièce a bénéficié d’une évolution majeure, aussi invisible que déterminante : la mise à jour de son mouvement, devenu le Master Chronometer. Alors que l’esthétique de la pièce a traversé les générations sans réelles modifications, son calibre, lui, est à la pointe de la technologie. Il a été dévoilé il y a trois ans. Depuis, il est probablement devenu le mouvement mécanique automatique le plus performant du monde.
Pour une fois, « performant » ne se limite pas à sa seule précision. Bien sûr, précis, le Master Chronometer l’est : comme son nom l’indique, il est officiellement certifié Chronomètre par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC), un organisme indépendant qui certifie sa marche au travers de tests drastiques. Ce n’est toutefois pas son seul atout : le Master Chronometer est également le seul mouvement au monde a être certifié par le METAS. Il est, pour simplifier, la haute autorité suisse des mesures. Le METAS intervient pour Omega afin de certifier que son mouvement Master Chronometer est bel et bien résistant à des champs magnétiques de 15 000 gauss. C’est le seul calibre au monde à être doté d’une telle résistance. Elle correspond peu ou prou à une exposition à une IRM. De facto, elle prémunit le Master Chronometer de tous les dérèglements liés aux champs magnétiques de la vie courante, émis par les téléphones portables, ordinateurs, enceintes, fermoirs de sacs, etc.
Aujourd’hui, deux modèles de cette mythique Seamaster 300 en sont équipés : la Seamaster 300 originale, ainsi qu’une version très limitée dédiée au 60e anniversaire de sa création. Proposée en 39 mm, comme le modèle d’origine, cette « nouvelle » Seamaster 300, basée sur la référence CK2913 d’époque, possède une lunette en aluminium noir et reprend la naïade sur la couronne, présente dans le modèle original, où elle symbolisait l’étanchéité exceptionnelle de la montre. La pièce est limitée à 3.557 exemplaires. La Seamaster 300 est également disponible dans un coffret d’anthologie, limité à 557 exemplaires, qui comprend également les rééditions des Speedmaster et Railmaster de la même année 1957. La version courante de la pièce se trouve quant à elle complètement revisitée pour intégrer les technologies et matériaux les plus innovants de la marque : le Liquidmetal (alliage inrayable pour la couronne), le Ceragold 18K (matériau combinant or et céramique), l’or Sedna 18K (or, palladium et cuivre au sein d’un même alliage aurifère), ainsi qu’un bracelet extensible.
PLANET OCEAN, AQUA TERRA ET DIVER : LE TRIO MARIN D’OMEGA
Elles sont trois et viennent compléter leur mythique ainée de compétences bien particulières. La Planet Ocean apporte la technicité : c’est une véritable plongeuse moderne, étanche à 600 mètres. On note que la pièce comporte de nombreuses et séduisantes variations avec GMT ainsi que plusieurs versions pour femmes, une audace rare en horlogerie lorsqu’il s’agit de montres techniques.
L’Aqua Terra, elle, est conçue pour la mer comme la terre ferme. La pièce est distinguée, élégante, étanche à « seulement » 150 mètres, se pare de bleu, blanc, vert ou jaune ainsi que de diamants pour les versions féminines : le sport-chic à l’état pur ! La Diver, enfin, affiche à l’inverse un look plus technique, avec notamment sa lunette à 12 pans qui lui permet d’être manipulée sous l’eau. La pièce se distingue par son cadran laqué noir ou bleu et ses aiguilles des heures et des minutes centrales squelettées noires.
EN PLUS
COMMANDER’S WATCH : LA MONTRE DE BOND, JAMES BOND
Inspirée par la carrière et les insignes militaires de James Bond, la « Commander’s Watch » met l’honneur les couleurs emblématiques de la Marine royale britannique : des touches de blanc, de bleu et de rouge qui lui confèrent une esthétique chic et régalienne.
Ses « plus » : sa lunette en céramique bleue, son bracelet NATO cinq bandes et, évidemment, son aiguille des secondes terminée par « 007 » ! La pièce est limitée à 7007 exemplaires.