Chaque marque suit son chemin mais toutes visent les mêmes objectifs : l’excellence, la précision et la pérennité. Pour les atteindre, les voies sont multiples. Certaines manufactures se réapproprient les recettes de l’horlogerie classique pour les transposer dans la modernité. Mêmes ingrédients, nouvelle recette, c’est ainsi que nous sont parvenus le spiral en silicium, la lunette en céramique ou les bracelets en caoutchouc high-tech. D’autres manufactures préfèrent au contraire faire table rase et tout réinventer. Richard Mille, Roger Dubuis ou encore TAG Heuer font partie de ces pionniers de l’horlogerie du XXIe siècle. Entre les deux, le vintage continue de séduire.
CLASSIQUES REVISITÉS : LES INCONTOURNABLES
La montre vintage n’est toutefois pas la montre classique. La première répond à une logique esthétique, la seconde à un courant majeur de l’horlogerie. Un courant... conservateur ? En aucun cas ! Les horlogers de la fibre classique adoptent certes des codes traditionnels mais, en profondeur, revoient sans cesse leur copie technique pour offrir des garde-temps qui sont bel et bien contemporains.
Rolex est une figure de proue de cette approche. L’esthétique d’une Oyster, d’une Submariner ou d’une GMT-Master II n’a pas fondamentalement changé depuis sa création – c’est d’ailleurs cette pérennité qui en garantit une part de succès. Le reste est dû à une optimisation constante du mouvement. Pas moins de 14 brevets protègent le calibre d’une Day-Date ! Échappement Chronergy, spiral en Parachrom, couronne Twinlock, certification Chronomètre Superlatif : Rolex est un cas unique d’avant- garde classique.
Chez Chopard, l’incontournable s’appelle L.U.C. Ce n’est pas un prénom : ce sont les initiales de Louis-Ulysse Chopard (1836-1915) qui, à 24 ans, a fondé la manufacture éponyme. La collection qui porte son nom incarne elle aussi le classicisme Chopard avec une forte composante progressiste : calendrier perpétuel, réserve de marche extra longue (neuf jours), répétition minute (fruit de 15 000 heures de développement !), tourbillon certifié COSC. Le progrès est palpable à fleur de cadran.
VINTAGE : ATTENTION BLOCKBUSTERS
Le monde du vintage reste incontournable. Au faîte de cette récente révolution : Tudor. La marque cousine de Rolex a déployé avec ses Black Bay des pièces d’esprit 1960 et 1970 qui continueront à s’imposer de longues années durant. Non loin, la manufacture Breitling a opéré un net virage vers son patrimoine, remettant au goût du jour des versions vintage de ses Navitimer ou de sa Premier qui s’imposent déjà comme des best-sellers. Il en ira de même pour Omega : 2019 sera l’année de 50ème anniversaire de l’alunissage et la Speedmaster, membre originelle de cette épope galactique, sera unblockbuster incontournable en 2019. Enfin, Jaeger-LeCoultre nourrit aussi son inspiration vintage avec l’arrivée progressive de ses toutes nouvelles Polaris : Memovox, Chronograph, Automatic ou Geographic seront au poignet de tous amateurs des grandes expéditions scientifiques des années 1950 et 1960.
A L’AVANT-GARDE... DE LA RUPTURE
Elles sont rares mais incontournables : TAGHeuer, Richard Mille, ou encore Roger Dubuisont en commun un sens aigu de la révolution du mouvement, des matériaux, des univers. La dernèère, Roger Dubuis, affectionne les doubles tourbillons et les boîtes « full carbon », étroitement associés à ses partenariats à sensations fortes comme Lamborghini ou Pirelli.
Chez Richard Mille, les mouvements sont suspendus à des câbles en acier tressé, les boîtes sont en carbone TPT et les verres saphir indestructibles, le tout pour un poids qui ne dépassepas quelques dizaines de grammes –
bracelet compris !
TAG Heuer fermera la marche avec des chronographes 100% manufactures squelettés à l’extrême, une offre sportive unique complétée par une montre connectée et les modèles à tourbillon les plus accessibles du marché –
une offre « grand écart » unique en horlogerie au sein d’une même manufacture !
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