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Les bijoux mécaniques

Richard doux, aime l’esthétique marquée des carrosseries des voitures anciennes, l’élégance des tenues, l’esprit chevaleresque d’une aventure humaine dédiée à la compétition automobile où les amateurs parcourent les courses. Un homme qui décide de vivre le sport au plus près de l’action, Au volant de ces machines embarquées dans la folie de la course. Ici, les routes ne sont que virages en aveugle à flanc de ravins et épingles à cheveux... Il nous conte son engouement pour l'automobile et ses week-ends pied au plancher. Rencontre.

 

Richard DOUX grand fan d'anciennes de course, et de courses de voitures anciennes. Un esthète sensible à l'évolution des lignes de ces icônes mobiles. Des automobiles anciennes, oui mais sportives ! A la silhouette pleine de courbes et à l’incroyable palmarès. Des engins côtés, à l’esthétique typées rallye, plus que circuit qu’il nous fait découvrir ici. Un amoureux des belles mécaniques, celles qui ont marqué l'histoire de l'automobile, que ce soit par des exploits en course, des lignes spectaculaires ou des innovations majeures. Des voitures à ses yeux, plus mythiques qu’anciennes au regard de leurs performances. Des « véhicultes » épatants, qui ont marqué l'Histoire.

 

La première : LA RENAULT 8 GORDINI

Comme beaucoup d’histoires d’amour, celle-ci commence par une Renault 8 Gordini. C’est la voiture que dessinent tous les enfants qui débutent avec un crayon. Permis en poche, il s’offre cette voiture de course alors qu’il n’a aucun véhicule pour rouler tous les jours. Une petite berline familiale de la marque au losange bodybuildée et estampillée du G ! « Je suis allé la chercher dans l’ouest de la France, on a mis 6 mois avec les copains pour toute la restaurer, et j’ai fait mes premières courses avec cette voiture. »

 

Dans le monde automobile, il existe certains mythes pour lesquels la simple évocation d’un détail les caractérisant suffit à la description intégrale de la voiture et de son histoire. Parmi ceux-ci : La Renault R8 Gordini ! Avec ses amis, il redonne vie à cette voiture ancienne et transforme cette mignonne petite berline en pousse-au-crime ! Direction les routes sinueuses de Sainte Maxime pour l’entendre au travers du pot Devil en trompette…

 

Une célèbre sportive au départ du Rallye du Var pour sa première course contre la montre ou il domine la première spéciale alors qu’il n’avait jamais conduit et se tanque dans un fossé après être parti en tonneaux dans la deuxième.

 

 

Le rallye : une course contre la montre

Les vrombissements des turbos, l’odeur de gomme brûlée, les vitesses que l’on descend à la volée. Richard DOUX aime les voitures anciennes de course, et pilote. Aujourd’hui, il ne compte plus les virages. Il a déjà couru plusieurs championnats, et notamment la coupe 207, une course où l’on fait vraiment la différence par le pilotage. «On a tous strictement le même matériel, c’est à dire que tout est plombé, le moteur, la boîte de vitesse, on a au cheval près, la même voiture ! » Une école de pilotage extraordinaire, un an et demi de championnat au côté du même copilote.

 

La compétition automobile comporte un grand nombre de disciplines et d'épreuves, c’est un sport très différent sur circuit, sur route ou sur piste et le rallye est son format de prédilection. Sur circuit, les pilotes sont seuls au volant de leurs automobiles, partent tous ensemble et s'affrontent, c’est le premier qui arrive, qui a gagné ! « En rallye, on est deux, il y a un pilote et un copilote, on se bat contre le chronomètre, pour aller d’un point A à un point B, et c’est ton copilote qui t’indique la vitesse de passage en virage, les distances, en te lisant ses notes ... ».

 

Son terrain de jeu naturel est le rallye historique. Ce passionné estime qu'il est toujours possible de rouler en véhicule d'époque en 2019. Pilote émérite, c’est en très mauvais spectateur, qu’il reconnaît ne pas aimer rester au bord de la piste regarder passer les autres. « Si je suis sur une course c’est pour être derrière le volant. »

 

 

 Sa dernière acquisition

Connaissez-vous la Bugatti type 35 ou « la voiture aux 2 000 victoires » ? Créée en 1924, elle se démarque par sa légèreté et ses performances ! Très vite, elle ravie les pilotes et devient l'une des voitures de course les plus emblématiques de l'histoire de l'automobile. La Bugatti35B, est la première supercar et avec ce modèle spectaculaire, Bugatti entre dans la cour des grands constructeurs de voitures de sport. C’est la voiture la plus titrée de tous les temps, et c’est une voiture française ! Celle la même qui a fait titré Fangio, le seul qui ait donné son nom à un comportement, celui du conducteur qui va vite : « on se prend pour Fangio ».

 

Les pilotes d’usine, au même titre que les gentlemen drivers ayant acquis une Type 35, vont forger la légende de Bugatti en remportant plus de 2 000 victoires en course, aussi bien sur circuit que lors de courses de côte. Celle-ci date de 1928 et a été acheté par l’intermédiaire d’un courtier sur le salon parisien Rétromobile. Une voiture aux exploits incroyables pour son époque, avec un moteur 8 cylindres en de la voiture est pensé pour la performance. Un chef-d'œuvre sculpté à partir d'une feuille d'aluminium et dont la patine de la carrosserie fleure le vécu. Un modèle de légende acquit en Argentine qu’il a fallu entièrement restauré à partir de nombreux éléments d’époque. Vis, boulons et écrous sont tricotés avec un file en laiton qui courre sur les lignes en fer à cheval de la Bugatti, sublimant ses courbes et soulignant la noblesse des matériaux utilisés.

 

À bord, pas de ceinture, à l’époque l’ergonomie est vouée à la performance et la sécurité passe au second plan. Les tambours de frein sont actionnés par câble à moitié avec le pied et la main. Ce pur sang de l’automobile prend aujourd’hui les 200 km à l’heure avec ses pneus de 10 centimètres de large. Ce n’est pas une voiture à laisser dans une vitrine ! Elle ne demande qu’une chose : vivre et vous faire vibrer. Une ancienne gloire ressuscitée au volant de laquelle Richard DOUX au côté de son ami Benjamin Béranger, de chez Chopard, espère bien prendre la route de la mythique course des Mille Miglia l’année prochaine.

Montres et Montures

Les deux mondes horloger et automobile n’ont jamais cessé de s’inspirer l’un l’autre. Mythiques, sportives, épurées... Toujours en quête de perfectionnements techniques et de matériaux novateurs, l’horlogerie entretient un lien ténu avec le monde de l’automobile et, notamment des voitures de courses. « C’est la performance, pour la performance et l’on ressent dans les matériaux, dans la légèreté, dans la façon d’être monté, conçu : la précision, l’artisanat, le côté manufacture ». Les amoureux de belles autos ont souvent un faible pour les précieux garde-temps.

 

Il y a un vrai lien au niveau des beaux mécanismes autant que des belles mécaniques. Le rapprochement entre le monde de l’automobile et celui de l’horlogerie de luxe se fait naturellement. Et certaines maisons horlogères se plaisent à associer automobile classique et horlogerie, comme la maison Chopard. Partenaire et chronométreur officiel de la Mille Miglia depuis 1988. La « corsa più bella del mondo », comme on la surnomme.

 

Cette rétrospective historique est un formidable musée de l’auto qui roule et qui vrombit. Elle entraîne ses participants sur 1 000 miles (1 600 km environ) de paysages splendides. « J’aime l’enthousiasme du public ».

 

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