L'ÎLE MYSTÈRE DE MISTER BROWN
Après quelques minutes passées à scruter l’île minuscule en point de mire pour tenter en vain d’apercevoir une imposante villa, nous accostons sur l’immense ponton jeté sur l’émeraude depuis la plage. Ici pas de red carpet ou de lobby spectaculaire, mais du bois grisé par l’air salin et blanchi au soleil. Toujours rien ne se révèle à portée de vue, il faudra patienter. Comment font-ils pour cacher mille mètres carrés de villa sans rien dévoiler au premier abord ? Il semble que tout cela ait été bien étudié pour ménager le mystère et préserver la confidentialité, à commencer parle chemin de mer emprunté pour aborder cette discrète retraite et l’implantation de la villa qui n’offre sa face visible qu’à la mer depuis l’hôtel Bodhu Hithi le plus proche.
Paul Brown qui préside à la destinée de Coco Privé Island depuis deux ans attend ses hôtes selon le rituel de bienséance établi. Sa grande carrure campée sur le quai dans sa tenue de lin, le regard azur et le teint doré, Sir Paul veille à ouvrir lui- même les portes virtuelles de son paradis bien réel. Première poignée de main, sa chaleureuse bienveillance servie d’une voix douce donne le ton et surprend, contrastant avec la force churchillienne qui se dégage de sa stature, de ce visage volontaire au nez épaté de boxeur. Imperturbable et frais comme si la fournaise ambiante ne l’affectait pas plus que le frimas humide des bords de la Tamise, il nous engage rapidement sur le sentier conduisant à la résidence.
L’homme affiche la décontraction de mise, mais avec ce soupçon de style que l’on envie à nos amis anglais. On comprend vite que Coco Privé ne pouvait trouver manager plus accordé. Assemblage d’une prestance naturelle et d’un savoir-faire d’excellence acquis au cours d’une longue carrière que Paul Brown a commencée au service de sa gracieuse Majesté Élisabeth II, non comme agent secret, mais comme butler. Une facette qu’il va ensuite compléter par d’autres postes plus « shiny » et sous des cieux moins protocolaires, précisément à Los Angeles, au service du célèbre producteur de séries à succès, Aaron Spelling (Charlie et ses drôles de dames entre autres). Des têtes couronnées aux stars de cinéma hollywoodiennes, Paul Brown a donc acquis le savoir-être et l’habileté qui sied en toutes circonstances. Sa mission : vous laisser imaginer que cette île est la vôtre le temps de votre séjour.
Une villégiature princière où la discrétion est de mise, où chaque attention est définie sur mesure. Après avoir mis son talent au service exclusif des grands de ce monde, il est aujourd’hui totalement habité par le projet Coco Privé. Le débit soutenu de ses paroles tout autant que l’allonge du pas avec lequel il débute la visite en disent long sur son enthousiasme et la vision qu’il imprime à ce lieu. Il en a peaufiné inlassablement le moindre détail décoratif ou fonctionnel et ne cesse de le revisiter. Au fil du temps, les aménagements et matériaux s’améliorent selon son retour d’expérience. Coco Privé maintient son personnel actif sans discontinuité, car elle doit être prête à recevoir à tout moment, nous explique-t-il en chemin. Ainsi, l’île ne s’endort-elle jamais sur ses palmes...
UNE CROISIÈRE IMMOBILE
Enfin, nous la découvrons après le passage à l’ombre d’un tunnel végétal au détour d’un sentier, une cathédrale de bois, de pierre et de verre.Le vaisseau amiral, Palm Residence déploie ses voiles de toiture incurvée dans le ciel et ses 464m2 rangées sur deux niveaux. Cette réalisation architecturale très aérienne est l’œuvre du cabinet d’architecture singapourien de Guz Wilkinson. Une influence asiatique qui s’exprime avec délicatesse, dans la conception de ses espaces de cheminement, au-dessus de l’eau omniprésente et qu’il est agréable d’emprunter pour le seul plaisir des yeux. Par cette façon d’abaisser l’horizon au regard avec des salons extérieurs encaissés entre piscines, bassins et coursives, les concepteurs proposent un autre point de vue sur le décor naturel environnant. Coco Privé, c’est une architecture moderne mais parfaitement adpatée à l’art de vivre tropical. Nous pénétrons par l’arrière et un patio central avec, en son milieu, un vaste bassin qui offre sa surface rafraîchissante l’air le traversant.
À l’étage, une chambre propriétaire immense avec terrasse, bassins suspendus, large sofa et vue plongeante sur le lagon et l’océan. Des espaces satellites qui peuvent se moduler par le jeu de cloisons et portes coulissantes pour agencer selon l’envie ou vous permettre de jouir d’un vaste espace de 270 m2 totalement ouvert. Un lit où pourrait se perdre un harem, des bas-reliefs sculptés, une salle d’eau intérieure et extérieure pour respirer la brise marine en se délassant dans son bain, partout des bois précieux, des tissus rafinés... À la nuit tombée, le spectacle continue : la voûte scintillante du ciel, les arabesques du plancton luminescent sur la mer, ou un grand classique du cinéma sur l’écran géant descendu par la fée domotique au pied de votre lit.
Au rez-de-chaussée, les salons repas et le lounge bar s’ouvrent à l’avant sur les jardins, la piscine et la mer toute proche. C’est l’épicentre où les ralliements auront lieu à l’heure de l’apéritif pour siroter short et long drinks les pieds dans le sable fin. À l’arrière, une cave vitrée, une salle de sport climatisée à l’équipement dernier cri et une cuisine professionnelle où un Chef œuvre à toute heure sur demande.
On emprunte une longue coursive extérieure sous ombrière lévitant au-dessus des bassins pour atteindre les villas satellites réservées aux amis et aux enfants : Star fish 72 m2, Turtle 37 m2 et Heron 78 m2. Les suites Manta et Gecko, plus vastes (175 m2 chacune) et dotées de piscines privatives, sont conçues pour une vie plus indépendante et sont installées en conséquence au soleil levant, de l’autre côté de l’île. Mais ici rien n’est jamais loin bien sûr !
EN PLUS
Adresse d’exception : si le mot est galvaudé, il trouve ici tout son sens, car les adresses de résidence privée proposées à ce niveau de rafinement et d’isolement enchanteur ne sont pas nombreuses et trouver une équivalence sur la planète ne sera pas chose évidente.
La villa Branson sur Necker Island, Frégate Island aux Seychelles, les villas du Amanyara à Turks & Caicos... ? Une chose est sûre aux Maldives, l’adresse est unique. Dans tous les cas Exclusif Voyage saura vous conseiller pour trouver votre adresse idéale.
SELECTION TOUR DU MONDE
LES MONTRES À HEURES DU MONDE SONT PARMI LES PLUS SIMPLES À RÉGLER, PERMETTANT À LA DATE ET L’HEURE DE S’AJUSTER AUTOMATIQUEMENT SUR LE SIMPLE CHOIX D’UN FUSEAU UNIVERSEL DE RÉFÉRENCE. DERNIÈREMENT, BREITLING ET VACHERON CONSTANTIN ONT ENTIÈREMENT REVU LEURS GAMMES DE GRANDES VOYAGEUSES : LES TRANSOCEAN CHRONOGRAPH UNITIME ET OVERSEAS.
Avec le calibre manufacture B05, les ingénieurs de Breitling ont réinventé le mécanisme d’heure universelle en le dotant d’un confort d’emploi sans précédent. Lorsque l’utilisateur change de fuseau horaire, il lui suffit de faire tourner la couronne vers l’avant ou vers l’arrière pour corriger d’un seul geste l’aiguille des heures, le disque des villes et le disque 24 heures – avec ajustement automatique de la date sur l’heure locale. Proposé en acier ou en or rouge, ce modèle de grand style est également un chrono-graphe automatique haute performance.
Compagnon du voyageur, l’Overseas heures du monde loge le calibre 2460 WT, dans un boîtier de 43.5 mm. Son cadran affiche 37 fuseaux horaires simultanément, y compris les fuseaux décalés d’une demi-heure ou d’un quart d’heure par rapport à l’heure UTC. La pièce, certifiée Poinçon de Genève pour l’excellence de ses finitions, est proposée en quatre versions alternant les fonds gris, bleu ou brun, sur braclets cuir ou acier.