Au départ était un concept : libérer le diamant.
C’est ainsi que Caroline Scheufele, co-présidente et directrice artistique de Chopard, conçoit la Happy Diamond, déclinée par la suite en « HappySport ». Le principe est simple : intercaler un certain nombre de diamants en totale liberté entre le cadran et le verre saphir. L’idée est séduisante mais, techniquement, peu évidente à réaliser. Il y a deux raisons à cela.
La première est esthétique : ajouter des diamants au-dessus de la montre revient inévitablement à augmenter l’épaisseur de celle-ci. Or, en horlogerie et plus particulièrement en horlogerie féminine, la finesse de la boîte est un élément clé d’un design rafiné, subtil et intemporel.
La seconde raison est technique. Si le verre saphir que l’on trouve aujourd’hui au-dessus des montres est réputé inrayable, il reste malgré tout un seul type d’élément qui peut lui infliger de sévères rayures et c’est précisément... le diamant ! D’une dureté incomparable, la précieuse pierre peut véritablement abîmer un verre saphir, comme cela aurait pu être le cas, de l’intérieur, pour lacollection Happy Diamonds de Chopard.
Au terme de développements techniques et d’efforts de style, la manufacture a surmonté ces deux écueils. Nous étions en 1993 et la Happy Diamonds faisait une entrée fracassante sur le marché de l’horlo-joaillerie féminine, un segment qui cristallisait à merveille les deux métiers de la maison 100% familiale et indépendante : la Haute Horlogerie et la Haute Joaillerie.
DE L’ART DE DÉCROCHER LA LUNE
Entre la diversité des pierres libérées, des cadrans, des sertissages de lunette, le champ des possibles est presque infini. Aujourd’hui, Chopard l’explore et dévoile les Happy Snowflakes et Happy Stars. Ode à la magie de l’hiver, la première offre l’éternité aux éphémères cristaux tombés du ciel. De taille et de formes différentes, ils apparaissent ciselés par les artisans de la Maison sur un cadran de nacre perlée bleue. Posée sur un boîtier en acier, la lunette entièrement sertie de diamants scintille telle la neige au soleil.
Hommage à la Piazza San Marco, cœur vibrant de Venise à laquelle Chopard est particulièrement attachée, la Happy Stars évoque la célèbre tour de l’horloge qui domine les lieux depuis le XVe siècle. Du bleu profond du cadran guilloché à celui du bracelet en cuir, en passant par les astres étincelants qui glissent tels des gondoles entre les deux verres saphir, chaque détail de cette montre rappelle le décor emblématique du monument et les canaux sinueux qui traversent la ville. Le cadran de la Happy Stars renferme une lune et des étoiles mobiles en or blanc 18 ct serties de diamants ainsi qu’un soleil rieur en or rose 18 ct, également en liberté.
CHOPARD EN OVALIE
Pour sa seconde pièce, la Happy Sport adopte une forme totalement inédite : l’ovale. Là encore, l’étude du design a été prépondérante. La lunette est par exemple plus fine sur les flancs à 12h et 6h, plus généreuse à 3 h et 9 h. Pour l’entrée en scène de cette nouvelle Happy Sport Oval, Chopard a misé sur la valeur sûre de sa ligne Happy, le diamant. Avec un boîtier en or blanc 18 ct, la pièce renoue également avec l’attachement de Chopard pour l’utilisation de la nacre perlée, un matériau naturel dont l’aspect cotonneux et doux invite à la contemplation.
La majesté de ses teintes bleu roi – une couleur également reprise sur le bracelet en cuir brillant – est rehaussée par une étincelante lunette sertie de diamants. Cette série inaugurale de seulement 25 pièces est également, pour la première fois dans la collection, équipée d’un mouvement mécanique à remontage automatique bénéficiant de 42 h de réserve de marche.