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La joaillerie a-t-elle un sens de l'humour?

Elle est aujourd’hui moins conventionnelle, mais elle a été longtemps perçue comme sérieuse et glaciale, peu encline aux extravagances compte tenu des prix qu’elle affiche. Chez Christian Dior, Victoire de Castellane, avec ses motifs et ses couleurs issus de la fantaisie, a ouvert une brèche dans laquelle se sont engouffrées d’autres maisons et créateurs. Ici et là, on note donc quelques notes d’humour. Le « Serpenti » en diamants, avec une crête d’iroquois en émeraudes de Bulgari. Des boucles d’oreilles en forme de mappemonde chez Suzanne Syz. Un couple de singes surpris dans leurs acrobaties, deux hiboux ou deux lapins assis sur leurs pattes arrière chez Van Cleef & Arpel.

TRADITION ET AUDACE & CHEZ DE GRISOGONO

Après l'exubérante vanite de la montre « Crazy Skull », une prouesse technique peu conventionnelle pleine de folie mettant en lumière tout le savoir-faire de la célèbre maison genevoise. Fawaz Gruosi, brise non sans malice, les codes de la Haute Joaillerie avec ses "Crazymals". La maison nous fait voyager au cœur d’un monde de strass et de paillettes mais surtout d’humour, de démesure en affichant ces petits animaux précieux sur le haut du Mont Lee ou encore devant les palmiers de Palm Spring. Maître incontesté de l'exubérance, Fawaz Gruosi affiche une fois de plus, le non-conformisme qui est l’esprit de de GRISOGONO.

 

INSPIRATION LITTÉRAIRE & DÉMESURE CHEZ LYDIA COURTEILLE

Dans l’univers feutré de la joaillerie fine, rares sont les créateurs à se jouer autant des pierres précieuses pour les plier à leurs folies créatives. Bien plus que des audaces éparses, les bijoux de Lydia Courteille déploient leurs propres mythes, à la croisée des mondes réels et fantasmés. La clé de ses visions ? Une pierre aux proportions rares qui déroule à elle seule le fil de son histoire. Après les splendeurs du palais Topkapi, les beautés de la Reine de Saba, les trésors de l’Amazonie, les tribus amérindiennes, ou les secrets de la civilisation Inca, Lydia Courteille a choisi de se plonger dans les Fables de Jean de la Fontaine pour livrer sa dernière fantaisie joaillerie. «L’œuf ou la poule ? » Un paradoxe existentiel depuis la nuit des temps abordé non sans humour avec une nouvelle collection haute joaillerie appelée

« Pro – Création ».

 

 

CARPE DIEM CHEZ DIOR

La maison Dior présente sa nouvelle collection de joaillerie « Tête de Mort », puisant son inspiration dans l’amour de la vie et la volonté de vivre chaque moment de façon intense. Une maxime qui se traduit non seulement par les motifs choisis pour chaque pièce, mais aussi par une sélection de couleurs douces et symboliques. Un symbole qui sonne comme une véritable ode à la vie. La maison précise d’ailleurs que les pièces imaginées par la créatrice Victoire de Castellane revisitent « les locutions latines ‘Memento Mori’ et ‘Carpe Diem’, deux préceptes rappelant qu’il faut profiter de chaque instant ».

 

 

DU DESSIN À LA MATIÈRE

 

LA HAUTE JOAILLERIE DE MESSIKA PREND CETTE SAISON DES AIRS DE CONTE DE FÉES. ONCE UPON A TIME, C'EST D'AILLEURS LE TITRE DE CETTE NOUVELLE HISTOIRE.


Pour son nouvel opus haute joaillerie, la maison poursuit sa quête de lumière absolue avec une collection dédiée aux mythes et légendes. C’est l’occasion de se replonger, adulte, dans ces contes de fées, mondes imaginaires où merveilleux et magie créent l’enchantement. Parmi cette collection, un plastron hypnotiqueaux influences orientalistes. Objet du désir : “The Eternal Soul” : un collier très haute couture inspiré des plus grands défilés. Reprenant les mouvements des traines des robes sirène, Valérie Messika dessine le plus majestueux collier de sa collection Haute Joaillière.

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