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Rolex 50 ans de Sea-d'Weller

C’EST AU DERNIER SALON MONDIAL DE L’HORLOGERIE, BASELWORLD 2017, QUE ROLEX A CÉLÉBRÉ LES 50 ANS DE SA MYTHIQUE PLONGEUSE, LA SEA-DWELLER. RETOUR SUR UNE MONTRE QUI A CHANGÉ LA FACE DU MONDE... SOUS-MARIN.

Il y en a qui traversent le temps, d’autres les océ́ans. Certains font les deux à fois. Non pas sans évoluer, en une passive célébration d’un âge d’or mais, au contraire, en se dotant à chaque décennie des meilleures avancées de son temps. C’est le cas de la Sea-Dweller, de son patronyme complet : Rolex Oyster Perpetual Sea-Dweller. Cette légendaire montre de plongée professionnelle a été conçue en 1967, il y a exactement cinquante ans, pour accompagner les pionniers des grandes profondeurs et des programmes expérimentaux de vie sous la mer développés à cette époque.

 

Pour autant, croire que la Sea-Dweller est la pierre fondatrice de l’épopée de Rolex dans la montre sous-marine serait une erreur. Hans Wilsdorf (1881 – 1960), fondateur de la marque, a éclairé l’horlogerie de deux idées de génie. Pour prouver l’étanchéité de ses pièces, il les a d’abord exposées... dans des aquariums. Il y a un siècle, un tel procédé était révolutionnaire : on n’affichait plus seulement sa performance dans des réclames, on la prouvait aux yeux ébahis du public. Ensuite, pour le faire savoir, Rolex est allée plus loin : la compagnie horlogère, alors sise à Londres, a demandé en 1927 à la nageuse Mercedes Gleitze de traverser la Manche à la nage avec une Rolex au poignet. C’est l’un des premiers cas de sponsoring horloger au monde et une opération à succès qui assura à la manufacture à la couronne une renommée mondiale.

 

GÉNÉALOGIE SOUS-MARINE

Aussi, quand la Sea-Dweller a vu le jour, son ascendance jouait en sa faveur depuis quelques décennies. La pièce (littéralement « habitant de la mer » en anglais) a joué un rôle essentiel dans la conquête des fonds marins grâce à son boîtier Oyster étanche à 610 mètres (2.000 pieds), puis à 1220 mètres (4.000 pieds) à partir de 1978, grâce à une innovation développée et brevetée par Rolex en 1967 : la valve à hélium.

 

Cette soupape de sécurité, incorporée au boîtier de la montre, permet à la Sea-Dweller de « décompresser » sans dommage, à l’identique des plongeurs qui la portent, à l’issue de plongées en saturation. Les fonctionnalités de la Sea-Dweller ont ainsi répondu aux besoins d’un nouveau type de plongée plus technique et plus exigeante : la plongée en saturation, qui a ouvert la voie vers les profondeurs.

 

La plongée en saturation a ainsi permis aux professionnels de la plongée dont ceux de la Comex (Compagnie Maritime d’Expertises), leader mondial de l’ingénierie sous-marine, d’atteindre 160 mètres de profondeur en 1966, de dépasser les 300 mètres en 1968 puis les 500 mètres en 1977 et d’établir le record de plongée en pleine mer à 534 mètres en 1988. En 1992, un plongeur de la Comex effectue une plongée expérimentale en caisson hyperbare à 701 mètres, record absolu resté inégalé à ce jour et considéré comme la limite physiologique humaine dans l’état actuel de la technologie. La Sea-Dweller de Rolex était la montre officielle des plongeurs d’élite de la Comex, celle avec laquelle ils ont établi leurs records et mené à bien des milliers de missions sous-marines en conditions extrêmes.

 

LA VALVE A HÉLIUM, IDÉE MAITRESSE DE ROLEX
Lors de la décompression des plongeurs, l’hélium s’évacue plus rapidement des tissus humains qu’il ne peut s’échapper de la montre étanche, de sorte qu’une pression importante s’accumule à l’intérieur du boîtier. Les plongeurs en décompression voient ainsi souvent la glace de leur montre sauter violemment, comme un bouchon de champagne, sous l’effet de la surpression. La montre doit donc, elle aussi, pouvoir décompresser de son trop-plein d’hélium. Au lieu d’essayer de rendre sa montre étanche à l’hélium, une mission pratiquement impossible, Rolex a développé une soupape unidirectionnelle sur le côté du boîtier. Celle-ci s’active automatiquement passé un certain seuil de surpression interne afin de permettre au gaz de s’échapper du boîtier, tout en maintenant l’étanchéité de la montre. Brevetée en 1967 par Rolex pour son Oyster Perpetual Sea-Dweller, cette valve à hélium se révélera indispensable à l’essor de la plongée profonde en saturation.

 

UNE PIÈCE ANNIVERSAIRE HAUTEMENT CONVOITÉE
En 2017, à l’occasion des 50 ans du modèle Sea- Dweller, Rolex en a lancé une nouvelle version. Étanche jusqu’à 1 220 mètres (4 000 pieds), la nouvelle Sea-Dweller est dotée d’un boîtier en acier 904L élargi à 43 mm et du calibre 3235, un mouvement de nouvelle génération entièrement développé et manufacturé par Rolex. Pour la première fois, sa glace arbore la loupe Cyclope à 3 h sur la date. Sur le cadran, le nom « Sea-Dweller » est écrit en rouge, en référence au premier modèle historique.

 

La pièce comporte tous les attributs techniques de Rolex : un boîtier et un bracelet en acier 904L hautement résistant à la corrosion ; une lunette tournante unidirectionnelle avec disque Cerachrom en céramique pratiquement inrayable et inaltérable ; l’a chage Chromalight à luminescence longue durée pour une lisibilité optimale même dans l’obscurité ; la couronne de remontoir Triplock à triple système d’étanchéité ; le fermoir de sécurité Oysterlock prévenant toute ouverture accidentelle; les systèmes d’extension Rolex Glidelock et Fliplock qui, ensemble, permettent d’allonger sans outillage le bracelet jusqu’à 46 mm pour porter la montre sur une combinaison de plongée jusqu’à 7 mm d’épaisseur. Enfin, la Sea-Dweller est bien évidemment équipée de la fonction qui a fait sa renommée : la valve à hélium.

 

ROLEX A DÉVELOPPÉ UNE SOUPAPE UNIDIRECTIONNELLE SUR LE CÔTÉ DU BOÎTIER

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